Ange & Impasse

Plusieurs jours s'était écoulé depuis ce jour ... Un soir, à la sortie de son travail, un groupe de quatre jeunes l'attendait, les mêmes jeunes avec qui il avait eut une altercation lorsque ces derniers avaient parler d'Amber, chose qu'il n'avait pas supporter & il n'avait pas pu résister à refaire le portait de l'homme en question. Chose qu'il avait dû arrêter pour ne pas se retrouver en prison pour meurtre. Tout c'était calmer lorsque le patron d'Edward était intervenu & calmer le jeune homme. Mais sa sortie fut plus rude. Les jeunes avaient l'air meneçant, peut-être moins qu'Edward qui leur jetta un regard noir tout en regagnant sa voiture. Ils firent de même suivant Edward sur la route qu'il prenait avant de se mettre côte à côte sur la voix de gauche où il avait piler pour ne pas se faire rentrer dedans. La provocation ... Il détestait celà. Edward les rattrapa facilement vu à la vitesse à laquelle il roulait & le contrôle du véhicule. Mais une seule erreur aurait pu lui coûter la vie. Celui de ne pas s'arrêter en voyant un bus arriver au carrefour. Les jeunes l'évitèrent de peu mais quant à lui ... L'accident aurait pu être tragique, bien plus dangereux que ça avait été. Tout celà s'était produit le mardi soir.
Edward ouvrit les yeux, entendit un bip régulier retentir dans l'endroit -la pièce- où il se trouvait. La pièce était blanche, fade, triste ... Rien de pire pour vous remonter le moral. Lorsqu'il leva le bras pour posa sa main sur son front, il fut stoppé par une perfusion ... Il comprit alors où il se trouvait avant d'afficher une grimace de douleur sur son visage encore plus pâle que d'habitude. Une personne entra alors dans la chambre, avant de lui parler d'antalgiques pour lui éviter de soufrir. Il laissa sa main retomber le loin de son corps, cherchant le pourquoi du comment. Même si tout celà lui paraissait évident, il désirait sortir d'ici au plus vite.

Prévenue en pleine nuit par des secrétaires de l'hôpital, Amber n'avait pas attendue qu'on la supplie une dizaine de fois avant d'agir. Sautant dans le premier jean qui lui venait, elle enfila un tee-shirt ainsi que ses converses, prit une veste qui traînait et sortit de chez elle. Son portable, ses clés… Le plus important, elle l’avait emporté. Mettant le contact après s’être installée dans sa vieille Chevrolet, la brunette prit la route de l’hôpital, un je-ne-sais-quoi au ventre qui la turlupinait. L’appel n’avait pas été des plus clairs. La secrétaire avait mentionné les mots : accident, voiture, bagarre ayant mal tournée, par votre faute et le dernier mot… Ayant provoqué un sursaut chez Amber : Edward Sullivan. Poussant le compteur vitesse à son maximum –lequel ne valait pas celui d’Edward-, elle arriva quelques minutes après à l’hôpital. On lui expliqua vaguement la situation, lui disant que les visites n’étaient pas autorisées car le jeune homme ne s’était pas encore réveillé. Aucun détails sur son statut, sinon qu’il s’en sortirait. Une profonde respiration, Amber alla s’installer par terre, se laissant glisser contre le mur de la salle d’attente, fourrant sa tête entre ses genoux. Après plusieurs heures d’attente, elle sombrait alors dans un profond sommeil…

… Qui ne dura qu’une petite heure. Un médecin la secoua légèrement pour lui annonça qu’il était réveillé. Le visage pâle, les yeux cernés et encore rouge d’avoir versé quelques larmes, elle se releva et se dirigea vers la chambre du jeune homme. Il ne payait rien pour attendre cet abruti ! Appuyant sur la calanche d’ouverture de la porte, elle ouvrit la porte avec fracas avant d’avancer d’une voix tremblante :

« EDWARD ANTHONY SULLIVAN MASEN ! SERAIS-TU IDIOT A TEL POINT D’ATTENTER A TA VIE ? LA VITESSE T’EST-ELLE MONTÉE BRUSQUEMENT A LA TETE ? »

Après ce petit discours sur lequel elle n’avait pas réfléchit une seconde, elle s’affala sur le siège à côté du lit d’hôpital d’Edward et sa vision se brouilla en un torrent de larme.

« Je suis… Désolé… Tu n’as rien ? »

Edward n'entendait que les bips qui ne cessaient de résonner de manière régulière. L'infirmière était partit depuis quelques minutes seulement. Combien de secondes, de minutes, d'heures s'étaient écoulées depuis l'accident ?! Il n'avait demander aucun détail à l'infirmière espérant n'avoir aucun souvenir de ce jour. Il fixa alors la porte ayant vu la poignée bougée & s'entre-ouvrir. Il fut étonné & surpris de voir Amber apparaître à l'angle de la porte. Sa voix ... -tremblante à cause de la peur ?!- réussit à lui faire oublier les idées noires qui parvenaient jusqu'à lui mais il n'ouvrit pas la bouche pour lui répondre & se contenta de la suivre du regard lorsqu'elle prit place sur la chaise, à ses côtés. Les larmes qui noyaient ses yeux le fit soufrir ... Il n'avait pas penser qu'elle serait prévenue & qu'elle sera autant affecter.

- Je suis désolé ...

Ce fut la seule réponse qu'il prononça avant de lever la main la plus proche afin afin la porter à son visage meurtri par les larmes -ce qui lui arracha quelques grimaces provenant de la douleur- afin de sécher ses larmes & de rester quelques instants sous la chaleur qu'elle lui dégageait lorsqu'elle se trouvait à ses côtés.

- Parfois j'ai du mal à contrôler mes humeurs, Amber ... Sauf qu'il ne servirait à rien que je les retrouve pour régler leur compte à ces ...

Il se stoppa dans ses paroles, avant de se redresser un peu.

- Enfin ... J'essaie de m'en convaincre.

Il devait être tard le soir ou tôt le matin. N'ayant pas la notion du temps, il ne le savait pas trop. Fixant les prunelles pleines de larmes d'Amber, il caressa sa joue encore mouillée par ces dernières.

- Tu aurais ... Tu aurais dû rester chez toi.

« Je suis un aimant à danger. Et lorsque ce n’est pas moi la victime, c’est quelqu’un de mon entourage. Je suis vraiment désolé Edward, tu n’aurais pas dû.. »

Bien qu’elle ne fût pas directement responsable, Amber s’en voulait beaucoup. Elle faisait partie de ce genre de personne qui culpabilisait très vite. Sachant qu’en plus elle attirait facilement les problèmes, si ceux-ci décidaient de se répercuter sur son entourage, elle n’allait bientôt plus fréquenter personne. Sentant quelques larmes rouler sur ses joues, elle se trouva alors un peu idiote. Il était là. Face à elle, encore vivant. Et forcément, Amber devait fondre en larme, au lieu de se réjouir du fait qu’il aille bien. Elle balaya d’un revers de sa manche les dernières larmes avant de prendre délicatement la main d’Edward qui caressait sa joue entre ses mains. Edward reprit alors qu’il avait parfois du mal à contrôler ses émotions. Pour simple réaction, Amber acquiesça. Lorsqu’il prononça son nom, elle frissonna, puis posa son regard sur la machine qui émettait des ‘Bip’ incessants. Il poursuivit en disant que cela ne servirait à rien de les rattraper. Phrase inachevé, et à ce moment, Amber se demandait bien qui étaient ces hommes et ce qu’ils avaient put dire. Oh et puis, peut-être que la secrétaire c’était trompée, et qu’il ne s’agissait pas d’Amber. Pourquoi Edward aurait-il réagit ainsi envers elle ? Et puis, Amber ne fréquentait personne d’aussi glauque… Jusqu’au dernières nouvelles du moins. Il lui avoua alors qu’elle aurait dû rester chez elle. Amber se sentit d’un côté blessée, mais elle ne put que réprimer un petit sourire évasif, qui se voulait réconfortant, et qui sonnait tout de même un peu faux.

« Et pourtant… Tu pensais réellement que j’allais rester chez moi, après ce que m’avait balancée la secrétaire ? »

C’était vraiment à ficher la trouille ce qu’elle lui avait dit. Les quelques mots qu’avaient compris Amber, à demi-plongée dans son sommeil, lui avait fichue une gifle.

« Et puis, pour une fois que ce n’est pas moi qui suit allongée sur ce lit ! J’aurais bien aimé te dire que je t’avais prévenue, mais je ne m’en sens pas capable. »

Après tout, Amber lui avait répétée des milliers de fois qu’il conduisait bien trop vite.

- Ce n'est pas ta faute ... Juste la mienne. Mais je te jure que si je le recroise ne serait-ce qu'une seule fois dans la rue, je lui referai son portrait.

Sa main vacante se serra, formant un poing qui lui retira une grimace de douleur qui s'estompa aussitôt en sentant les deux mains d'Amber sur la sienne. Il se demandait également pourquoi avait-elle l'air si abattue de le voir ainsi, lui ne s'était pas encore attardé sur les dégâts qu'il s'était lui même provoqué avec sa voiture & ce car. Il lui jetta un regard interloqué lorsqu'elle parla de la secrétaire. Qu'avait-il bien pu dire pour qu'elle téléphone à Amber aussi tard ?! Il se crispa, essayant d'imaginer la peur qu'il avait pu lui provoquer lorsqu'elle avait décroché son combinet téléphonique.

- Que t'a-t-elle dit ?! Que je vois si il faut également que je lui refasse son portrait ...

Il espérait avoir mis assez d'ironie dans ses paroles pour ne pas faire voir ses véritables pensées massacreuses du jour. Essayant de se calmer lorsqu'il entendit le 'Bip' retentir de manière moins régulière, il essaya d'échapper à ses idées noires & meurtries & plongea son regard topaz dans le regard noisette de la demoiselle se tenant à ses côtés.

- Ce n'est pas la vitesse. Je maitrisais mon véhicule. J'étais juste tellement ... J'endurais seulement la colère qui me ravageait face à eux & je n'ai pas prit conscience des conséquences que celà pouvait causer.

Il se laissa retomber sur son oreiller, tout en gardant précieusement la main d'Amber dans la sienne, essayant de ne pas défaire l'attache qui le lier à elle. Ce lien ... Son lien, lui permettait de surmonter ses épreuves.

{Désolé, court poste o_O

« Pour que ça recommence et que tu te retrouves une nouvelle fois à l’hôpital ? S’il te plait Edward… Tu n’as pas besoin de ça, tu sais très bien que tu pourrais les battre, alors montre toi psychologiquement plus fort qu’eux ! »

Voilà comment -de façon strictement indirect-, Amber exposait le fait qu’elle ne voulait plus que cela arrive. Elle savait qu’Edward étaient plus fort qu’eux, mais après, s’ils étaient quatre à un, il y avait tout de même possibilité de doute ! A ce qu’elle sache, Edward n’était pas immortel, ni doté d’une force surhumaine -huhu-. Quoi qu’il en soit, même si c’était le cas, elle l’en empêcherait. Elle ne faisait et ne ferait jamais le poids face à lui, et elle savait bien qu’il avait un pouvoir de persuasion impossible sur elle, mais il ne coutait rien d’essayer. Quoi que retrouver ces quatre jeunes à l’hôpital pourrait être drôle aussi… Non ! Restons censé.

« Elle m’a appelée en disant qu’un certain Edward Sullivan s’était fait renversé par un bus en voiture, après avoir échappé à une bande de jeune. Que c’était de ma faute pour je ne sais quelle raison… Et le reste à vrai dire je n’ai pas tellement écouté… Ils ont interceptés des personnes qui ont témoignés. »

En fait, ce n’était pas totalement ça. Enfin si, mais elle ne l’avait pas dit ainsi. Avec un air blasé, presque accusateur… Amber qui était totalement dans les vapes n’avait pas vraiment retenue, sinon la phrases « Votre faute ». Et remarquez, elle n’avait pas tout à fait tord… Elle avait réussit à faire culpabiliser Amber, et bien ! Cette dernière soupira, adressant un sourire un peu faux à Edward, gardant toujours sa main froide dans la sienne.

« Ne vas tout de même pas me dire que tu ne roulais pas vite ! »

Hésitant un temps soit peu, Amber réussit néanmoins à poser la question qui lui trottait dans la tête depuis l’appel.

« Mais… Pourquoi ma faute ? Pourquoi étais-tu en colère s’ils parlaient de moi ? »

Rien qu’au ton qu’elle avait prit, on aurait dit qu’elle comptait pour de la mayonnaise, et qu’elle n’en valait pas la peine. Bien que ce soit –dans un sens- un peu ce qu’elle pensait.